4. OUI à des relations commerciales transfrontalières durables

De par le nombre limité de ses terres agricoles, sa topographie, son climat, etc. et de sa forte densité de population, la Suisse a toujours été tributaire du commerce transfrontalier. Elle est également dépendante des importations pour les moyens de production agricoles (machines, diesel, semences, etc.). C’est pourquoi des relations commerciales stables avec l’étranger, reposant sur des bases larges, sont capitales pour la sécurité alimentaire suisse. Cela aussi bien hier, aujourd’hui que demain.

La lettre d ancre ce principe dans la Constitution. Le texte va également à l’encontre d’un repli et d’une intensification absurde de la production indigène. Les relations commerciales avec l’UE – notre principal partenaire – sont capitales, aussi pour notre alimentation. Les dispositions constitutionnelles permettent de les développer davantage si la Suisse l’estime nécessaire.

La lettre d attend du commerce transfrontalier qu’il contribue au développement durable de l’agriculture et du secteur agroalimentaire en Suisse et à l’étranger. Elle constitue parallèlement un rejet de l’ouverture inconsidérée des frontières et de la surexploitation à l’étranger.

Les importations de denrées alimentaires et de moyens de production ne doivent toutefois pas porter atteinte à l’environnement ou se faire au détriment des populations plus pauvres à l’étranger. C’est la raison pour laquelle la Suisse s’engage, sur le plan international, pour que les critères de durabilité soient mieux pris en considération dans le commerce international. Ceci permet de tenir compte d’une préoccupation exprimée par les initiatives «Pour des aliments équitables» et «Pour la souveraineté alimentaire».

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